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Première reine des belges, un destin romantique

La princesse Louise (1812-1850), première fille de Louis-Philippe, duc d’Orléans – puis roi des Français –, est une figure incontournable de l’Europe romantique. Son éducation soignée, faisant la place belle tout autant aux arts qu’à l’histoire, aux langues et aux sciences, l’a préparée à occuper une place de choix au coeur de la société voire, avec l’accession de son père à la royauté, à pouvoir endosser le destin d’une tête couronnée. Princesse de France puis reine de Belgique, Louise d’Orléans devient l’actrice romantique d’une épopée romanesque : celle de l’émergence d’un royaume improbable dont la voix va pourtant se joindre au concert des nations européennes.

Fille aînée d’une fratrie moderne et unie, Louise nourrit des goûts communs avec ses frères et sœurs, princes et princesses artistes, élèves et mécènes de la nouvelle génération des artistes romantiques. Son frère aîné, Ferdinand- Philippe d’Orléans, sa sœur, la sculptrice Marie, ou encore son jeune frère, Henri d’Orléans, duc d’Aumale, héritier du château de Chantilly, partagent avec elle des inclinations fortes pour des artistes et des esthétiques.

Portrait de la princesse Louise D'Orléans, reine des Belges, vers 1835 par Joseph Désiré Court-
RMN – Grand-Palais – René Gabriel Ojéda

 

Promise à un royal époux beaucoup plus âgé qu’elle, la reine Louise-Marie devient l’héroïne – peut-être trop discrète – des premiers âges du royaume de Belgique, la pièce centrale d’un échiquier familial liant son destin à celui de la politique européenne des régimes issus des révolutions de 1830, de Paris à Bruxelles.

Formée aux arts, férue de politique et épistolière prolifique, fille loyale et mère attentive, c’est avec application que la reine Louise, aux côtés de son époux Léopold Ier de Saxe-Cobourg-Gotha, inaugure et construit ce qui deviendra la vie de cour, la vie politique et diplomatique, la vie culturelle, mais aussi les instants familiaux dans les premières résidences royales belges

Et c’est à l’aune des royautés qui se font et se défont, alors que son corps l’abandonne et sa santé la trahit, que Louise d’Orléans, décédée bien trop jeune à Ostende, devient la première icône de la royauté belge, une figure emblématique dont l’apothéose marque un État encore en devenir. Elle laisse derrière elle des enfants au destin parfois plus tragique encore – pensons à sa seule fille, Charlotte, éphémère impératrice du Mexique –, qui ont peut-être masqué le souvenir de leur mère, tout en relevant son héritage, et celui de la famille d’Orléans : le goût du voyage et l’amour de la collection.

L’histoire de Louise d’Orléans, celle d’une princesse française dont la vie romantique s’achèvera dans le « Plat-Pays », trouvera dans cette exposition un écho particulier : celui d’éclairages inédits, basés sur des recherches renouvelées, permettant de remettre à sa juste place une reine un peu vite oubliée.

Commissariat

Mathieu Deldicque, Conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé

Julien De Vos, Conservateur général, directeur du Service des Musées et du Patrimoine culturel de la Province de Namur

Remerciements

Cette exposition, co-produite avec le Service des musées et du Patrimoine culturel de la Province de Namur (Belgique), est le fruit d’une collaboration réalisée avec le soutien des autorités fédérales et régionales belges. Une déclinaison complémentaire sera présentée à Namur de mars à juin 2025.

 

Mécènes

Partenaires

Informations pratiques

Lieu : Château / Cabinet d’arts graphiques et Galerie de Psyché

Tarifs

Exposition comprise dans le billet 1 Jour sans supplément