Trop chaud trop sec
Depuis 1980 la température augmente régulièrement. Plus il fait chaud et plus les arbres ont besoin d’eau pour vivre. Chacun selon son espèce a un seuil de tolérance au manque d’eau qui, s’il est dépassé, le fait dépérir puis mourir. Ce seuil, le chêne pédonculé l’a déjà dépassé. Il est en grand péril et presque la moitié des grands arbres de cette espèce sont en mauvaise santé.
Comment meurt un chêne
Les arbres ne meurent pas en quelques semaines comme les animaux, ils peuvent dépérir pendant des années avant de mourir. Ils ne poussent plus, perdent de plus en plus leur feuillage et sèchent par leur tête. Vous verrez ces arbres qui souffrent partout dans la forêt.
Les soucis qui s’accumulent
La forêt se renouvelle naturellement par les semis issu des graines des grands arbres et avec les plants que le forestier installe quand c’est nécessaire. En plus de la sécheresse et de la canicule, ces bébés arbres sont victimes de pullulations de larves de hannetons qui mangent les racines et de la trop grande densité de grands animaux qui détruisent les parties aériennes.
Quel avenir pour la forêt ?
Si on laisse les choses aller sans réagir, la situation va empirer. Les grands arbres vont disparaitre et il n’y aura pas de jeunes pour les remplacer. Des graminées et des espèces exotiques envahissantes vont prendre de plus en plus de place et à la fin, il n’y aura plus de forêt mais une lande ou une sorte de savane sans arbres.
Malgré tout de l’espoir
Tous les arbres ne meurent pas. On peut espérer que ceux qui survivent le font car ils sont génétiquement tolérants au nouveau climat et qu’ils transmettront cette adaptation à leur descendance. On cherche à mettre au point des moyens, sans produits chimiques, pour contrôler le hanneton et une chasse intelligente pour réguler les populations de grands herbivores.